rackets en Côte d'IvoireA LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire: le racket s’institutionalise et les ivoiriens, ne savent plus où mettre de la tête.

Et l’état ivoirien institutionnalise le racket

Racket: un autre moyen d’enrichissement pour certains?

C’est flagrant et humiliant ce que le pouvoir ivoirien, fait subir aux ivoiriens. C’est honteux et inhumain, cette loi de talion que le pouvoir de M. Ouattara inocule aux ivoiriens.

La préfecture de police d’Abidjan, est devenue le haut lieu du racket et voici les faits qui nous sont remontés et si vous êtes assis ou debout, tenez bon et suivez mon regard.

Le commissaire Siaka Dosso a mis en place un plan de redressement économique sournoisement orchestré par ses sbires, à la police pour venir au secours des caisses de l’état, d’après les informations, en notre possession. Il y a mis une belle stratégie bien ficelée qui lui permet de rançonner les raflés et leurs parents. Après avoir débarqué les raflés au sein de la préfecture de police d’Abidjan, des agents formés à cet effet, se mettent en action. Ils leur permettent moyennant de l’argent, de joindre leurs parents ou connaissances. Le coup de fil, coûte 2000 frs, pour une seule unité ce qui, habituellement dans les cabines, est à 100 frs.

Ainsi donc, depuis le portail, les policiers passent l’éclaire de leur temps à racketter pour le compte de leur chef, le commissaire Siaka Dosso.  

Accueil parents et visiteurs

Pour les visiteurs, parents et amis, on leur exige encore la somme de 2000 frs. Ça, c’est avant d’entrer dans l’enceinte du commissariat. Une fois à l’intérieur, une autre équipe à l’accueil fait croire aux parents que leurs enfants ont été pris dans un lieu fréquenté par les criminels, les plus recherchés d’Abidjan, pour monter les enchères. Pour cela, ceux-ci risquent d’être déférés au parquet ou à la DST pour des interrogatoires. A ce stade, aucune chance et c’est la route de la prison civile.

Les parents affolés, rentrent dans une autre forme de négociation, pour aboutir à des arrangements à l’amiable qui vont se solder par une extorsion de 20 000 frs, minimum, si l’agent est de bonne humeur. Cet argent est reversé tous les matins selon certains policiers au secrétariat de Siaka Dosso, le commissaire.

Alors, des cris et des voix s’élèvent pour interpeller le président Ouattara. A tous les niveaux des services sociaux, il faut débourser de l’argent si l’on veut obtenir vite, ses services dans tous les cas, celui qui ne donne rien, ne sera jamais servi et dans tous les ministères et autres services de l’état, c’est le racket.

Quand, les usagers se plaignent, on leur rétorque d’aller là où, ils peuvent se trouver des services gratuits. Voilà, ce que l’économiste banquier et son équipe servent à la population ivoirienne, les rançons et le racket.

En dehors des policiers, se sont les agents du ministère de la construction et surtout du trésor. Même, un simple bonjour et un sourire à un agent, est payant. C’est dans quel état, se trouvent les ivoiriens sous le puissant M. Ouattara ?

                                                                              Joël ETTIEN

                                   Directeur de publication : businessactuality.com

Related posts

Leave a Comment